DevenirVeto

Un grand merci à toutes et à tous pour votre participation à ce premier défi 🎉 !

Votre implication et votre motivation font toute la différence. Ce test n’était pas seulement un exercice, mais aussi une occasion de vous challenger, de découvrir vos points forts et de repérer les axes de progression.

👏 Bravo à chacun(e) pour vos efforts : que vous ayez trouvé le défi facile, stimulant ou exigeant, l’important est d’avoir joué le jeu et avancé dans votre préparation.

Pensez à me transmettre vos réponses car vos retours et résultats sont précieux : ils me permettent de détailler le corrigé avec des conseils pour les questions les moins réussies mais aussi d’ajuster les prochains exercices et de les rendre encore plus utiles à votre progression.

👉 La suite ne dépend que de vous ! Plus vous serez nombreux à prendre part aux défis, plus l’expérience sera riche, dynamique et formatrice pour l’ensemble de la communauté.

Voici maintenant le corrigé du test 1

Question 1. Réponse(s) : A

1. Poids total : (4×2,5)+(5×3)+(3×4) = 37 kg
2. Dose totale : 37×0,15 = 5,55 ml
3. Flacons de 10 ml → il suffit d’ouvrir 1 flacon. Il n’y a pas besoin de tenir compte de la perte de 5 % (dose réelle nécessaire = 5,55 / 0,95 ≈ 5,84 ml).

Question 2. Réponse(s) : B) 3,4

Il faut faire une moyenne pondérée pour répondre à ce QCM.

1. Pondération des poules : 0,30 × 5 = 1,5
2. Pondération des canards : 0,50 × 3 = 1,5
3. Pondération des dindes : 0,20 × 2 = 0,4
4. Total = 1,5 + 1,5 + 0,4 = 3,4 œufs en moyenne par semaine

Question 3. Réponse(s) : C) 300 %

• Une des questions avec le plus d’erreur : 60% de réussite à ce QCM

On demande ici de calculer une variation en pourcentage. La variation en pourcentage est très utilisée lors de l’analyse et de la comparaison des données statistiques au fil du temps. Cette variation est calculée à partir de données pour deux points dans le temps. Le résultat est exprimé en pourcentage et est aussi appelé taux de variation.

La variation en pourcentage est calculée ainsi :

💡 [(nombre au moment final ÷ nombre au moment initial) — 1] × 100.

Soit pour cette question : [(80/20)-1]x100 = 300%.

Plus intuitivement :

En janvier, il y avait 20 chiens.

En juin, il y avait 80 chiens.

Entre janvier et juin, il y a eu donc une augmentation de 60 (80 – 20) chiens.

Le pourcentage a donc augmenté de (60 ÷ 20) × 100 = 300 %

Question 4. Réponse(s) : B

💡 Pour ce type de QCM, il faut procéder au maximum par élimination avant tout calcul.

Ainsi, la réponse D n’est pas possible car le pourcentage de dossier de traumatisme ne peut pas augmenter puisqu’on enlève des dossiers classés dans « traumatismes ».

1. Calcul des effectifs initiaux (sur 1 200 admissions)
   • Traumatismes = 30 % de 1 200 = 0,30 × 1200 = 360
   • Respiratoire = 20 % de 1 200 = 0,20 × 1200 = 240
   • Cardiovasculaire = 25 % → 300
   • Neurologique = 15 % → 180
   • Infections = 10 % → 120
2. Identification de l’erreur de codage
   • 20 % des dossiers classés Traumatismes sont en réalité Respiratoire.
   • 20 % de 360 = 0,20 × 360 = 72 dossiers.
3. Correction des effectifs
   • Nouveaux traumatismes = 360 − 72 = 288
   • Nouveaux respiratoires = 240 + 72 = 312
   • Les autres catégories restent inchangées. Le total reste 1 200.
4. Calcul du nouveau pourcentage pour Traumatismes
   • Pourcentage = (288 ÷ 1200) × 100 = 0,24 × 100 = 24 %

💡 Astuce : faire des arrondis pour calculer ce pourcentage et procéder par élimination.

Par exemple, 288 /1000 * 100 = 28,8% donc la réponse est forcément < 28,8. C’est trop proche de la réponse C et 15 à la réponse A parait trop petit. Il ne reste que la proposition B.

Question 5. Réponse(s) : A

Question 6. Réponse(s) : C

Pour ce QCM, il faut bien identifier que la flèche qui indique le Nord est à droite.

1. Donc le Sud est à gauche,
2. L’Est est en bas,
3. L’Ouest est en haut.

L’angle Sud-Est correspond donc au coin inférieur gauche du plan affiché.

Dans ce coin, on trouve le pavillon Cardiologie.

Question 7. Réponse(s) : BD

• Une des questions avec le plus d’erreur : 40% de réussite à ce QCM. La réponse B est bien identifiée mais la D est souvent oubliée.

A) FAUX :  Le vétérinaire n’est pas seulement au service du propriétaire : il a aussi une obligation de protection du bien-être animal (Code rural et Code de déontologie). Respecter passivement le refus reviendrait à laisser souffrir l’animal, ce qui est contraire à ses obligations légales et éthiques.

B) VRAI : La première étape est toujours la pédagogie et le dialogue. Le vétérinaire doit s’assurer que le propriétaire comprend bien la gravité de la situation et les implications de son choix.

C) FAUX : Le vétérinaire ne peut pas imposer un acte médical sans consentement, sauf cas très particuliers prévus par la loi (par exemple, urgence de santé publique ou zoonose). Agir sans accord serait une atteinte aux droits du propriétaire et pourrait engager la responsabilité du praticien.

D) VRAI : Le vétérinaire a une obligation de signaler les situations de maltraitance ou de souffrance grave non prise en charge.

💡 En effet, depuis une ordonnance de 2011, la loi oblige les vétérinaires titulaires de l’habilitation sanitaire à faire un signalement à la DDPP (Direction départementale en charge de la Protection des populations) en cas de danger grave pour l’homme et l’animal.

💡La loi dite Dombreval du 30 novembre 2021 autorise le vétérinaire a la levée du secret professionnel envers le procureur uniquement pour toute information relative à des mauvais traitements sur un animal.

📌Pour en savoir plus sur le signalement d’une maltraitance animale, vous pouvez regarder le replay de ce webinaire organisé par l’ordre national des vétérinaires. Vous pouvez aussi lire le guide « repérer les signes de maltraitance chez les animaux et les humains » de l’Association contre la maltraitance animale et humaine (AMAH).

📌 Vous trouverez davantage d’informations dans cet article.

Question 8. Réponse(s) : C

1. FAUX : Refuser d’aider l’animal ne respecte ni l’éthique vétérinaire ni l’obligation de soins proportionnés. Cela mettrait directement en danger l’animal et serait contraire au devoir de bienveillance.
2. FAUX : L’euthanasie ne peut être envisagée qu’en dernier recours, en cas de souffrance insurmontable ou de pronostic très défavorable. Ici, proposer l’euthanasie pour des raisons financières n’est pas justifiable sans avoir exploré d’autres solutions.
3. VRAI : C’est la démarche attendue du vétérinaire. Elle consiste à adapter la proposition thérapeutique aux moyens financiers du propriétaire, tout en respectant la santé et le bien-être de l’animal. Cela peut inclure :

• simplifier un protocole,
• proposer des génériques ou traitements alternatifs validés,
• mettre en place une stratégie par étapes,
• rechercher des aides financières ou associations de soutien.

D) FAUX :  un vétérinaire n’a pas d’obligation de gratuité. Bien qu’il puisse choisir ponctuellement d’aider à titre exceptionnel, cela reste une démarche personnelle et volontaire, non une obligation déontologique.

📌 En résumé : Le vétérinaire doit être à l’écoute, expliquer clairement les options, et proposer un compromis thérapeutique efficace mais plus abordable. C’est ce qui concilie l’éthique professionnelle, le respect du propriétaire et la protection de l’animal.

Question 9. Réponse(s) : B

• Il s’agit de la question avec le plus d’erreur : 20% de réussite à ce QCM. Il s’agit en effet d’une situation complexe ambiguë avec plusieurs intervenants possibles. En tant que vétérinaire, il est conseillé d’établir une convention avec la mairie pour bien établir le rôle de chacun.

A) FAUX : Le vétérinaire n’a pas cette obligation légale. Il peut être sollicité pour des soins d’urgence, mais il n’a pas à assumer les frais de capture ou de garde.

B) VRAI. En vertu du Code rural et de la pêche maritime (article L211-11), c’est bien le maire qui est responsable des animaux errants sur sa commune, y compris pour organiser leur prise en charge en fourrière.

C) FAUX (sauf cas particuliers) : Les pompiers peuvent intervenir pour sécuriser une situation ou transporter un animal blessé, mais ils n’ont pas l’obligation légale d’assurer sa prise en charge ou ses soins.

D) FAUX : Les associations peuvent intervenir par délégation (par ex. via une convention avec la mairie), mais la responsabilité légale incombe toujours à la commune.

📌 En résumé : En France, c’est la mairie qui a la responsabilité légale de la prise en charge d’un animal errant blessé. En pratique, les animaux sont souvent amenés chez les vétérinaires. C’est pourquoi il est conseillé aux vétérinaires d’établir une convention avec la mairie.

Question 10. Réponse(s) : A

📌 Les zoonoses sont des maladies transmissibles entre l’homme et l’animal (animaux vertébrés).Ellespeuvent être causées par des bactéries, des virus ou des parasites.

La transmission peut avoir lieu :

• lors d’un contact entre un animal et un être humain
• par voie alimentaire,
• A travers un vecteur (insecte, arachnides…)

C’est pourquoi la prévention des maladies chez les animaux est aussi une mesure importante pour protéger la santé humaine.